Je dispose de pas mal d'Euros en cash et je cherche depuis 15 mois un voilier en super état MAIS à son juste prix.
J'écume les petites annonces et me suis déplacé pour tomber sur des épaves!
Ou pour parler vulgairement, des grosses merdes !!!!
Pourtant, depuis les premières recherches, j'ai demandé aux brookers de me donner toutes les infos nécessaires sans cacher les "défauts" que je suis prêt à accepter ou à comprendre.
J'ia navigué plus de 25'000 M et passé 5 ans à bord de voilier, du petit 30 pieds au 55 pieds luxueux. Donc il semble que je connaisse un peu le sujet.
Donc depuis ce temps, j'ai reçu les offres :
voilier de rêve prêt à parti pourri et électrolysé jusqu'à l'os, de retour d'un tour de l'Atlantique
voilier necessitant quelques menus travaux de rafraîchissement, soir, mais coque mastiquée, osmosée, pourrie
Tanaya avec expertise indépendante pour une très belle unité petits travaux mais avec un pont pourri sous le teck, moteur pas ok
J'ai claqué des sous en déplacement, Port Saint Louis (ou je suis presque tombé dans le piège sauf qu'on retrouve le bateau sur un blog qui cite le grave accident du voilier
et sa réparation provisoire ce dont le vendeur ne parle évidemment pas), Alméria (alu avec quille détruite par la corrosion), Malaga (voilier pourri de pourri)
vendu comme neuf presque (voiles totalement hors-service), etc....
Je ne balance personne mais tiens à disposition les photos et observations faites sur ces saloperies flottantes ainsi que les revendeurs véreux.
Marre, raz-le-bos !
Mais tiens le pire que j'ai pu voir, par hasard, car je n'était pas intéressé, mais juste voisin et témoin à ce moment-là :
Un bateau à moteur en bois massif, Alzirinha (joli nom n'est-il pas) ancien bateau de pêche portugais, assez chouette à voir, MAIS avec la quille foutue, cassé, un bateau à jeter sur la
côte, valeur 00000 Euros.
Bon là le gogo est un local portugais, vendu par un local portugais.
La seule partie honnête dans l'histoire était le revendeur qui connaissait et ne cachait pas l'état du bateau mais qui n'a pas été payé par le vendeur
preuve que notre monde nautique n'a pas ou plus d'étique du tout.
Durant ces 15 dernières années, le nautisme a attiré une masse de clients, nouveaux riches (ex à présent vive la crise) n'ayant aucune idée du produit
convoité et pour lesquelles faire du bateau est un statu symbole.
Il serait bon que les brookers et autres propriaires vendeurs d'occasion comprennent que les acheteurs mentionnés ci-dessus ont disparu sour
leurs dettes, crédit et autres leasings, et que ceux qui reste ne sont plus forcemment les couillons d'antant.
Je continue à chercher et reviendrai sur mon futur voilier !
Ciao.
